28 avril 2020
ciel
Quand je contemple cet espace visible limité par l’horizon
Majesté de ses variations pareil à celle d’un violon
J’admire toutes ses belles nuances si promptent à le définir
Dont l’archet expérimenté de son chef d’orchestre a su s’affranchir
Cet éther me suggère aussitôt la beauté d’un lapis-lazuli
Qui inonde mes yeux au combien ébahi dans l’espace infini
Incessament cet espiègle musicien a changé de tempo
Celui-ci me conduit de l’élysée vers un Elysée moins beau
Pourtant déjà cette insolente mesure bat l’air d’un coup de vent
Alors cet insaisissable compositeur libre de tout mouvement
Me procure ainsi la béatitude d’un Eden magnifié
Qui enchante ma vision envoûtée sous ce ciel étoilé
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